«Il ya dix ans, TF1 croyait moyennement à “Vendredi, tout est permis”»

Em 16 de dezembro de 2011, Arthur criou o evento no lançador «Vendredi, tout est permis». Ce soir-là, Amelle Chahbi, Ary Abittan, Claudia Tagbo, Ramzy Bédia, M Pokora e Rachid Badouri inauguram o nouveau divertissement de TF1 em parte prenant a plusieurs jeux places sous le signe de l’humour. Le succès est tel que la chaîne a rapidement commandé d’autres numéros à l’animateur-producteur. Dix ans plus tard, os telespectadores sot toujours nombreux à s’amuser des délires des différentes personnalités qui y participantes. Une réelle satisfação pour Arthur qui, le 10 janvier, a fêté en grande pompe l’anniversaire de l’émission au Dôme de Paris-Palais des Sports. Divertido.

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LE FÍGARO. – Que considera portez-vous sur ces dix années de «Vendredi, tout est permis»?
Arthur. – Depuis dix ans, on ne fait que rire, c’est très bon pour la santé et pour la peau, c’est mieux que du botox! Quand on voit qu’on est en train de sombrer dans un monde bien been compliqué et anxiogène, “VTEP” é o rendez-vous où on se marre. Ce n’est pas tous les jours qu’il ya un prime qui reste dix ans à l’antenne. Je vous Invite to trouver l’equivalent de «Vendredi, tout est permis» à televisão, il n’y en a pas. On parle souvent des échecs, n’oublions pas les succès.

Quelle est votre plus grande satisfação avec cette émission?
Ma fierté est d’avoir creé un rendez-vous où l’on découvre chaque semaine de nouveaux visitas, de nouveaux talentos venants de tous les horizons. Em nous explique qu’il faut vivre ensemble, avec «VTEP», em um inventé le rire ensemble. Jarry, Booder, Artus, Issa Doumbia, Claudia Tagbo, Amelle Chahbi, Bruno Guillon, Cartman …. Tous ces jeunes, aqui são destilados de manutenção em todas as emissões de horário nobre da França, em grande parte em «VTEP». Ma fierté est de voir Artus dans Le Bureau des Légendes, Jarry apresentador des prime times, Claudia Tagbo cartonner en fiction sur France 2, Ary Abittan dans Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu? Ahmed Silla, Malik Bentalha, Franck Gastambide, Philippe Lacheau… On les a tous reçus pour la première fois. Ils seraient devenus célèbres autrement parce qu’ils ont du talento à la base mais “VTEP” é um terreno de jogo, um curso de récréation géniale pour cette génération.

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Est-ce qu’à TF1, on vous an interdit de recevoir rightes personnalités?
Jamais! Jamais une seconde quiconque a TF1 ne m’a dit: «On ne veut pas d’untel ou untel». Ao contrário, em m’a encorajado a aller chercher de nouveaux Visits et des Talents issus de la diversité parce que la télé n’est pas que loira aux yeux bleus. Dans «VTEP», c’est quand il ya un blond aux yeux bleus que ça fait du buzz (rires). C’est pour ça que j’invite Gérémy Crédeville et Baptiste Lecaplain, c’est pour respecter les quotas!

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Comment est née «Vendredi, tout est permis»?
J’étais en vacances com Claudia Tagbo, Amelle Chahbi e Ary Abittan. Nous étions dans le sud chez moi et comme tous les jeunes gens de l’époque, le soir, après avoir bu et bien mangé, on a fait des jeux. On a pris tellement de fous rires que je me suis mis à tout noter dans un petit carnet. Pendant une semaine, em um ensaio tous les trucs les plus débiles du monde. J’ai dcouvert des artist qui prenaient un plaisir à faire seu métier d’humoriste sur un terreno de jeu qui était autre que la scène orùilsnt d’eur métier. Ary m’avait montré une scène de La Ruée vers l’or o il y avait une maison au bord d’une falaise qui penchait en fonction des déplacements de Charlie Chaplin. Ça m’a inspiré le Décor penché. Au début, on voulait que ça bouge comme dans le film mais ça revenait trop cher donc on l’a fait pencher que d’un côté.

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À l’époque, comment les dirigeants de TF1 avaient accueilli l’idée?
L’équipe qui était la direction de TF1 à l’époque [Nonce Paolini, NDR] e croyait moyennement. Ils ont accepté pour me faire plaisir mais, au fond, ils se disaient: «Qu’est-ce que c’est que ce jeu? Il n’y a pas de début ni de fin, il n’y a pas de points, il n’y a rien à gagner». Je me mets à leur place, c’est compliqué de voir chegar quelqu’un qui leur dit: «On va faire se rouler par terre des personnalités, on va leur mettre des écarteurs de bouche, on va les faire glisser sur un décor penché». Les gars se sont dit: «Il est fatigué, on va lui donner sa chance et le laisser faire son délire». Aujourd’hui, c’est l’émission française qui s’exporte le plus. Vingt-huit paga l’ont adaptée: la Chine, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, le Brésil, le Mexique… Sans compter les version pirates. Certains pays refont la même escolheu mais sans s’appeler «Vendredi, tout est permis». C’est un succès mondial.

«Je ne veux pas me porter la poisse mais “VTEP” est une émission faite pour durer»

Arthur

Quel souvenir retenez-vous de la première?
La première était dingue! Le premier souvenir qui me vient à l’esprit é le Décor penché com Ramzy Bédia, Amelle Chahbi et Ary Abittan. Je n’avais jamais vu un public se marrer autant et je n’avais jamais autant reçu de textos de gens du métier. J’ai senti qu’il y avait eu un truc. Les audiências em été stratosphériques.

Au fil de ces dix années, vous avez reçu énormément de monde…
Em um reçu tout le monde! Gad Elmaleh, Florence Foresti, Omar Sy, Dany Boon, Kad Merad, JoeyStarr, Nagui… On a pratiquement les animateurs de toutes les chains. Em um carro un peu changé pour les plus de 45-50 ans, c’est devenu très physique pour eux. Je sais de quoi je parle! Faire un Décor penché é impressionante. Et à 50 ans, ils n’ont pas forcément envie de venir pour danser, faire le con…

Cette soirée anniversaire at-elle été compliquée ao organizador?
Cela a été très compliqué! Inicialização, em tourner devait au mois de septembre, en plein air au Trocadéro devant 40 000 personnes. Em disponibilidade prévu d’écrire «VTEP» sur la Tour Eiffel. On produisait la soirée avec Live Nation qui ne sont pas les derniers pour fabriquer les plus beaux espetáculos. Em um travaillé une bonne partie de l’été, tout était organisé mais les constraints on fait flipper donc on a preféré décaler. Nous avons choisi le Dôme de Paris-Palais des Sports car on voulait une grande salle et c’était la seule où on pouvait mettre 3 800 spectateurs. Et dix jours avant le tournage, on nous a annoncé qu’on ne pouvait en accueillir que 2 000. Ça change tout parce qu’on n’éclaire pas 3 800 personnes de la même manière qu’on en éclaire 2,000. Tout est différent , mais em l’a fait.

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Sans compter toutes les mesures sanitaires pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 qui ne vous ont pas facilité la tâche…
Je ne vous dis pas toutes les mesures qu’on a dû respecter pour tourner cette émission! Alors qu’on démarre toujours à l’heure, ce soir-là, on a eu vingt minutes de retard parce qu’il nous a fallu du temps pour faire rentrer tout le public après avoir contrôlé le passe sanitaire. Il aussi tester les cinquante-deux artistes. D’habitude, on leur prepare des buffets, des caterings, la, on n’avait pas le droit mais il fallait quand même leur donner à manger. Un bordel! Mais nous y sommes arrivés et il n’y a pas eu un cas de Covid déclaré.

Et pour vous aussi, ça n’a pas été la soirée la plus simple à animer…
Ce n’était pas l’émission la plus fun à présenter parce que j’avais cinquante-deux ego à gérer, plus la técnica, plus ci, plus ça… Pendant que je présentais une épreuve, on me disait dans l’ orilleta: «Dépêche-toi, pense au dernier métro», «Atenção, recule d’un mètre, t’es trop prêt de l’artiste», «Ne prends pas quelqu’un dans le public, n’oublie pas les mesures Covid»…Tout le monde m’a parlé, en plus de ceux de l’équipe qui étaient contents de fêter les dix ans et qui y sont allés de leur petit mot.

Comentar voyez la suite de «Vendredi, tout est permis»?
Je vois une équipe de développement qui continue à creer des nouvelles épreuves. Le Dôme de Paris é um carro de teste joli, depuis quelques mois, no réfléchit com TF1 à faire une tournée des Zénith mais le Covid nous a un peu freinés dans notre élan. Tout le monde n’a pas la chance de venir assister a un tournage. Être devant la télé, ce n’est pas le même délire qu’être dans la salle donc on an envie de reproduire ça un peu partout en France.

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Vous voyez-vous présenter «VTEP» pendente encore dix ans?
Ah oui! Je ne fais que me marrer! Après chaque tournage, quand je rentre chez moi, j’ai mal partout tellement j’ai ri. Pour un animateur télé, il n’y a rien de mieux que apresenta cette émission parce qu’il n’y a rien à faire. Je leur tende les poleiros, eux s’éclatent et moi je suis au espetáculo. Ce n’est pas le plus grand des luxes, franchement, quand on a la chance d’avoir tout? On tourne les émissions en salves sur quelques jours, ce n’est pas grand-chose. Si je partais vivre à l’étranger et que je devais revenir une fois tous les trois mois pour tourner «VTEP», ce serait ma cure de jouvence! Quand je présentais «À prendre ou à laisser» et que je devais en tourner six dans la journée, je traînais un peu la patte en arrivant le matin. Là, demandez à mes équipes, quand j’arrive j’ai la patate! Je ne veux pas me porter la poisse mais «VTEP» est une emission faite pour durer. C’est une marque. D’ailleurs, c’est la seule marque qui s’appelle «Vendredi, tout est permis» qui passe aussi un samedi et ça ne gêne personne. C’est comme CIV qui sort le jeudi, «50 mn Inside» qui dure deux heures, «Pékin Express» qui n’est plus en China…

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