Capture d’écran © Ibama – La différence entre la forêt préservée et celle brûlée par les pesticides, vue du ciel.
Capture d’écran © Ibama – La différence entre la forêt préservée et celle brûlée par les pesticides, vue du ciel.
Dans les forêts brésiliennes, les cas de déforestation par des pesticides se sont multipliés depuis plusieurs années. En pulvérisant des substâncias chimiques depuis les airs, les défricheurs espèrent échapper au contrôle des autorités.
Em janeiro de 2018, au cours d’un contrôle satellite, l’Institut brésilien de l’environnement et des ressources naturelles renouvelables (Ibama) a remarqué qu’une zone de la forêt de Paranatinga avait été défrichée. Des inspecteurs se sont rendus sur place, et dans la ferme qu’ils ont visitée, ils ont trouvé des semences de pâturages, un avion pour pulverisation aérienne, ainsi que du glyphosate et du 2,4-D. Le proprietaire, Edio Nogueira, a été condamné. Mais trop tard, le mal était fait : o avait déjà détruit près de 23 000 hectares, o equivalente a 22 000 terrenos de futebol.
Depuis, les cas de pulverisation de pesticides se sont multipliés, faisant avancer l’arc de la déforestation, notamment pour vendre illégalement le bois. Le processus est le même que celui utilisé lors de la guerre du Vietnam avec l’agent orange ; produit qui contient d’ailleurs également du 2,4-D, presente dans les pesticides. L’idée : provoquer la chute des feuilles des arbres, les tuer à petit feu pour qu’ils soient plus faciles à arracher.
O tipo de desmatamento é utilizado dans le but d’échapper à vigilância do l’Ibama. Ce processus a l’avantage, pour ceux qui le pratiquent, de passer sous les radars puisque les dégâts ne sont visibles qu’une fois les arbres morts.
Des dégâts sur tous les êtres vivants
Pourtant, en dehors de la déforestation, cela a entraîné des répercussions sur le long terme puisque toute la chaîne alimentaire a été touchée, les animaux se nourrissant de la végétation empoisonnée. D’autant que les bidons, laisses sur place, continuent de déverser leurs produits toxiques. Les habitants de ces zones ont également été menacés par ces pesticides, selon l’ONG Instituto Socioambiental (É UM).
Il faut s’attendre à une intensification de ces méthodes, en raison notamment du manque de contrôle opéré et de l’impunité : la majorité des emendas infligées ne sont pas réglées. Selon le site d’information Mongabay, em 2019, os agentes de terreno n’étaient que 519 pour couvrir les six biomes brésiliens, contre 1 311 en 2010.