CF Montréal | Reda Zuhair, ano do Texas

CF Montréal |  Reda Zuhair, ano do Texas

Um chute maravilhoso da entrada da área após 180 graus, bola no pé. Livre longo no canto direito do gol. Um chute de pé direito de fora da área. Tiro poderoso. Uma flecha de cobrança de falta. Uma peculiaridade irresistível.




Marcar grandes gols foi a especialidade de Reda Zuhair pelo San Antonio na Liga dos Campeões em 2023.

O meio-campista de Montreal, que foi emprestado em abril passado ao USL Texans, acaba de voltar para casa em Montreal.

“Para ser sincero, desde jovem sempre tive essa habilidade de atacar de longe”, explica Zaheer durante uma ligação virtual com Jornalismo. Tanto na academia [du CF Montréal] Ou ainda antes, quando estava no Braves d’Ahuntsic, entre os amadores. »




Mais cette aptitude, « on ne l’a presque pas vue ces dernières années », convient Zouhir.

Depuis la signature de son contrat professionnel avec le CF Montréal en décembre 2020, l’athlète de 19 ans n’a pas eu la chance de jouer beaucoup pour le club de sa ville. Encore que 640 minutes chez les pros, dont 350 en MLS, ce n’est pas rien à son âge.

Mais en 2023, il se sentait mûr pour un changement. La direction sportive lui avait proposé l’idée d’un prêt plus tôt dans l’année, mais il avait préféré attendre un peu, voir comment le début de saison se tramait.

Sous Hernán Losada, Zouhir a participé à cinq des huit premiers matchs du CFM.

« Après quelques matchs, je suis allé vers le club et j’ai demandé à partir en prêt. Je voulais m’assurer d’avoir une saison vraiment pleine et complète. Je me disais qu’à Montréal, je n’étais pas garanti nécessairement d’avoir 25, voire 30 matchs. »

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À San Antonio, le Québécois a justement disputé 25 matchs, dont 20 comme titulaire. Il a marqué huit buts et inscrit quatre passes décisives. D’où est venu ce déclic offensif ?

« Le coach m’a juste mis un peu plus haut sur le terrain, explique-t-il. Et quand tu es plus haut, tu es amené à faire ce genre de choses. Moi, je ne vais jamais me plaindre qu’on me mette plus haut ou plus bas. Je veux juste être sur le terrain, m’amuser, jouer et contribuer au succès de l’équipe. »


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Rida Zouhir

Un impact « immédiat »

Du succès, cette équipe en a connu récemment. Le San Antonio FC a été sacré champion de la saison 2022. Zouhir est donc atterri au Texas au sein d’une équipe avec de « hauts standards ».

« Ils se connaissent et se sentent bien, et ils sont confiants en jouant contre n’importe quelle autre équipe. »

Il s’agit là d’un contexte bien choisi pour performer à un haut niveau dès qu’on y met le pied, selon Zouhir. De fait, dès son premier match à la mi-mai, il a enregistré une passe décisive. Il a ensuite marqué dans deux rencontres d’affilée, lors de ses troisième et quatrième matchs.

Je suis arrivé, j’ai eu un impact assez immédiat, mais c’est aussi grâce au staff qui m’a mis en confiance dès mon arrivée.

Rida Zouhir

Il souligne aussi, deux fois plutôt qu’une, « l’amour » des partisans.

« Dès que je suis arrivé, j’ai eu la chance d’être très apprécié des supporters, dit Zouhir. C’est une ville qui adore son club. Et quand on ne gagne pas, ça va mal. Quand on gagne, ils sont très heureux et tu peux le voir sur leur visage. »

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Une équipe championne l’année précédente implique de la « pression ».

C’est un des aspects qui l’ont fait se développer en tant que joueur en 2023, dit-il.

« En plus de ça, on te met des responsabilités. Ça veut dire : “Rida, quand ça va mal, il y a ton nom qui va ressortir.” Ça fait progresser, et on m’a donné un rôle différent de celui que j’ai connu dans les derniers mois ou dernières années. »

Culture texane… ou mexicaine ?

Ça, c’est sur le terrain. Un jeune de 19 ans qui quitte le cocon familial pour rejoindre un environnement complètement différent, à l’autre bout du continent, ça rime à quoi ?

« Quand tu es loin de la maison, quand il n’y a plus le frère ou la mère à la maison, tu dois te débrouiller tout seul et prendre des responsabilités, explique-t-il. Tu dois savoir ce qui est bon pour toi ou pas. »

En observant une liste d’adversaires qui inclut des équipes comme le Locomotive d’El Paso ou les Toros de Rio Grande Valley, on sent qu’un dépaysement texan s’opère, non ?

« Pour vrai, je dirais que la culture texane, c’est plus dans les villes comme Houston. À San Antonio, c’est plus proche de la culture mexicaine, parce que [le Mexique] Está localizado ao lado do hotel. »

Para aqueles que estavam se perguntando, Jornalismo Você vai ao fundo da questão: não, Reza Zaheer não voltou do Texas com um chapéu de cowboy.

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About the Author: Winona Wheatly

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