Uma flor cadáver tem um cheiro horrível em um jardim da Califórnia e atrai visitantes

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(San Marino) Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle ne sent pas la rose : l’éclosion nauséabonde d’une fleur cadavre attiraient lundi les visiteurs dans un jardin botanique près de Los Angeles, curieux d’assister à ce phénomène aussi éphémère que pestilentiel.


Voir un « Amorphophallus Titanium », l’une des plus grandes espèces de fleur de la planète, dévoiler ses pétales est un évènement rare.

Plus communément appelée « pénis de Titan », cette plante menacée d’extinction et originaire d’Indonésie met de longues années à éclore. Et lorsqu’elle arrive à maturité, elle dégage de puissants effluves de nourriture périmée.

« Elle sent la chair en décomposition », explique le conservateur de la bibliothèque Huntington, Bryce Dunn.

Cette odeur fétide de viande pourrie est essentielle à sa reproduction, ajoute-t-il. « Elle essaie d’attirer les mouches charognardes pour qu’elles viennent la polliniser, donc plus elle peut diffuser cette odeur, plus elle attire de mouches, mieux la plante se porte. »

Aussi grande qu’un être humain, cette plante est en réalité composée de centaines de petites fleurs, mâles et femelles, qui éclosent à des moments légèrement différents. Et comme pour les fameux cerisiers du Japon ou les pivoines, mieux vaut être là au bon moment si l’on souhaite admirer ce spectacle furtif.

« Une fois que la fleur s’ouvre, elle disparaît dans les 48 heures », poursuit M. Dunn. « Il s’agit donc d’une floraison très, très éphémère, mais elle est tout à fait spectaculaire. »

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Lundi, de nombreux visiteurs se sont pressés dans le jardin botanique pour se rendre compte de l’odeur fétide par eux-mêmes.

« C’est un évènement tellement rare. Je pense que j’ai de la chance de pouvoir le voir », a confié Diana Doo à l’AFP.

Mais pour certains, la plante nauséabonde ne mérite pas tout à fait son nom.

« Je ne dirais pas qu’elle sent comme un cadavre », a observé Paul Rulmohr. « C’est plus comme une benne à ordures. Mais c’est bien, […] Se essa é a sua praia. »

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